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A la suite du désastre socialiste aux élections municipales, porte ouverte à d’autres (européennes, sénatoriales), l’homme par qui rien ne change, car il n’a aucune notion de Leadership, n’a rien compris au vote des français et donc, mis à part le gouvernement (on prend les mêmes, à des postes différents). L’un des élément du Leadership, qui est plutôt anglo-saxon car opposé à la doctrine des « petits chefs incompétents » à la française, et qui peuplent les entreprises. Pour François Hollande, président par défaut (après les frasques new-yorkaises de DSK), petit homme politique provincial sans idées originales ni Vision, ce qui est plus grave, est incapable de prendre une décision franche, ce qui le conduit dans le no men’s land de l’indécision, des compromissions et des petits arrangements entre amis arrosé de mensonges. Après les municipales qui nécessitaient des changements de politique forts, seuls les membres en place sur l’échiquier ont changé de place, mais pas tous, et il y a l’arrivée de Ségolène Royal qui déjà n’en fait qu’à sa tête, électron libre, concierge bavarde, le reflet féminin de François Hollande, concrétisation incontournable des trafics d’influences qui sévissent au sommet de l’Etat: le piston.
Ce quarteron improbable de politiques qui bénéficie de la prime à la médiocratie française ne forment en aucun cas un gouvernement digne de ce nom, synonyme « d’équipe », ce qui suppose un engagement collectif et non-pas le triste spectacle des petites ambitions personnelles. C’est déjà la guerre entre Montebourg et Sapin au Ministère de l’Economie qui est un acteur vital du dispositif, ainsi qu’entre Montebourg et Fabius pour le Commerce extérieur. Ségolène Royal, la concierge du gouvernement a déjà enterré, de son plein gré et sans concertation des autres membres, l’Eco-Taxe qui était déjà bien malade et utopique dans ses fondements. Des récalcitrants ont refusé tout changement de ministère, ce qui est un signe très inquiétant pour l’autorité du nouveau Premier ministre, qui a capitulé devant leur entêtement: Stéphane Lefoll et la pétulante Christiane Taubira qui a noyauté la magistrature avec un syndicat minoritaire mais cependant proche du PS, un bel exemple de démocratie et qui refuse de céder sur ses futures lois inefficaces, sauf pour les délinquants.
Les éléments ci-dessus sont déjà assez accablants en soi, et s’aggrave si l’on pense à la mise en oeuvre du Pacte de responsabilité dont une partie croissante de la majorité présidentielle est opposée, désaccords politiques qui vont diviser les députés suite à la défaite de la Gauche qui s’éparpille en groupuscules idéologiques qui vont prendre pour cible le Président et son Premier ministre. Mais les mauvaises nouvelles ne s’arrêtent pas là car Martine Aubry, qui n’approuve pas la nomination de Manuel Valls comme Premier ministre va mettre les pieds dans le plat du PS afin de compléter la grande désorganisation qui en train de s’installer au Gouvernement. Ainsi, de l’incompréhension totale du résultat des Municipales et du rejet massif de la politique vagabonde et passive de François Hollande, du manque d’imagination des parties-prenantes, du problèmes des égos, des tendances du PS et des veilles inimitiés, la machine à perdre est en marche à vitesse grand V, au dépend de l’économie, de la réduction des déficits publiques et du chômage. Objectif échec: élection européennes et sénatoriales, sans problème, mais aussi sur les promesses d’action et de redressement rapides. C’est sans compter sur les citoyens, les syndicats, les partis de gauche qui ne sont pas au gouvernement et les membres du PS qui ne sont pas d’accord avec François Hollande et sa bande de joyeux drilles…
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